C'est un freluquet qui voudrait bien faire partie du club des Bikers... Bon, il est un peu minus, il a une toute petite ... heu... une toute petite voix, mais il a une belle Harley. Alors il demande à s'inscrire. Le chef des Bikers, un gros monstre tatoué, velu, chevelu, pieds nus, lui dit comme ça :
- Pas de problème, gars, t'as trois épreuves à passer. Pas dur.
Une, tu bois 20 bières. Deux, tu vois le Pitbull, là, sous le bar ? Tu lui retires l'aphte qu'il a dans la gueule. Trois, tu vois la grand'mère, sur son banc ? Tu la violes 10 fois.
- Ah, ben ouais, ben j'y vais !
Bon, le type boit 10 bières, 15, 16, c'est pas facile, 17... Finalement les 20 bières y passent.
Alors il va sous le comptoir, et on entend un gros bruit de lutte entre le gringalet et le Pitbull. Énorme. Ca dure.
Et le type ressort, abîmé, ébouriffé, et il demande :
- Bon, elle est où, c'te vieille, que je lui retire son aphte ?
Un gars qui empeste l'alcool s'affale sur le siège d'un wagon de métro. A côté de lui, un curé.
La tenue du gars qui a bu laisse à désirer : Sa cravate est maculée de taches, son visage et son col de chemise portent des empreintes de rouge à lèvres, et il y a même une bouteille de whisky qui dépasse de la poche de sa veste.
Le gars, qui n'est pas complètement bourré (mais pas loin de l'être), prend son journal et se met à lire.
Après une minute, il se tourne vers son voisin de fauteuil, le curé, et lui demande :
- Dites mon Père, de quoi que c'est que ça vient l'arthrite ?
Le curé répond :
- Mon fils, je dirai que l'arthrite est due à une vie complètement dissolue, comme par exemple, sortir avec des filles de mauvaise vie, boire trop d'alcool, manquer de respect envers son prochain !
Le gars répond :
- Bordel de Dieu !!!... Ben ça alors, c'est incroyable !!!... Et il se replonge dans son journal.
Un peu plus tard, le curé reprend la parole et lui dit d'un ton plus aimable:
- Je suis désolé. Je ne voulais pas avoir des paroles si rudes envers vous.
Depuis quand souffrez-vous d'arthrite ?
Et le gars lui répond :
- Ce n'est pas moi, mon Père. C'est le Pape, qu'ils disent dans le journal